un syndicat à quoi ça sert? comment ça marche?

A quoi sert un syndicat:

A défendre ses intérêts, qu’ils soient individuels ou collectifs, en passant d’une posture isolée, à celle du « tous ensemble ».

Le syndicat doit également servir à conquérir des droits nouveaux.

En fait, il doit être capable de répondre aux atten-tes immédiates, telles qu’intervenir, notamment sur les conditions de travail dans le service et, en parallèle, être capable d’intervenir sur des grands enjeux de société actuels tels que la retraite, la protection sociale, le devenir de l’hôpital public…

Pour la CGT, il n’y a pas de petites ou grandes revendications…

Le contexte social et politique, dans lequel nous évoluons aujourd’hui, implique que l’on se mobilise pour défendre nos revendications.

Aujourd’hui, qui n’est pas inquiet sur le devenir de l’emploi ?

Qui ne l’est pas sur les salaires et le pouvoir d’a-chat qui stagnent…?

Qui encore ne s’inquiète pas de l’âge et des conditions dans lesquelles on nous impose de partir en retraite ?

Qui n’a pas encore fait le constat d’une incroyable dégradation des conditions de vie au travail ?

Qui n’a aucune crainte concernant l’avenir de sa profession ?

Et dire qu’il y en a qui pensent que le syndicalisme n’est plus à la mode !

Disons le sans ambiguïté, les salariés de ce pays n’ont jamais eu autant besoin de construire un syndicat fort, pour résister, mais aussi gagner .

Alors un syndicat, comment ça marche ?

La CGT n’est pas née d’hier !

Elle est incontestablement l’organisation syndicale de ce pays qui a le plus compté dans les luttes sociales et l’obtention de nombreux acquis.

Aujourd’hui plus que jamais, elle s’efforce de promouvoir l’intervention de ses syndi-qués dans la gestion quotidienne et la conduite des luttes.

A la CGT, les adhérents ont des droits qui leurs sont ouverts, tels que la formation, l’information. Ils bénéficient d’une charte qui leur permet de vérifier qu’ils sont acteurs à part entière dans la vie du syndicat.

Ce sont eux qui décident des orientations des syndicats et qui désignent démocratiquement leurs responsables.

Le syndicalisme n’est pas une institution.

Sans syndiqués, pas de syndicats.

Alors, moins de recours possibles contre les injusti-ces.

L’individualisme comme dernière posture avant d’être écrasé ?

Et si vous preniez toute votre place dans un espace dans lequel vous pouvez retrou-ver la parole, intervenir, compter pour un ?

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